Les plus connus sont les tragopans Satyre et de Temmick.
Le genre Lophophorus : les faisans lophophores
Ce sont des oiseaux de montagne, habitués à vivre à des altitudes très élevées et ne
craignant ni le froid ni la neige. Ils vivent
dans les forêts de chênes et de conifères, parfois au coeur de la forêt, parfois en lisière. Ils
sont sédentaires, mais ils changent d'altitude,
comme tous les faisans de montagne, suivant la saison.
Ils vivent souvent en groupes. La monogamie ne semble pas être une règle stricte
chez ces faisans... Le mâle se désintéresse
de l'élevage des jeunes.
Oiseaux "piocheurs", ils cherchent
leur nourriture pendant
des heures (larves, vers,
bulbes et racines) à l'aide de leur bec puissant et crochu, parfois jusqu'à 30 cm de profondeur !
En revanche, ils ne grattent pas le
sol avec leurs pattes.
Leur démarche est différente de celle des
autres faisans : elle est brusque et saccadée.
De plus, ils n'hésitent pas à voler. La parade
du mâle pendant la période des amours est à
la fois latérale et frontale.
Le lophophore est un faisan qui a une
forme particulière, assez lourde et trapue. Ses
principales caractéristiques sont : bec long,
fort et puissant ; tarses forts et courts ; ailes
arrondies ; queue courte, large, aplatie, carrée, formée de 18 plumes. Le dimorphisme
sexuel est accentué. La femelle est à dominante brun foncé, avec des taches et des
rayures roux-fauve pâle ou blanches. Le mâle
est paré de couleurs chatoyantes : bleu, violet, vert, rouge, cuivré... avec des reflets
changeants et métalliques. Beaucoup d'éleveurs le
considèrent comme le plus beau des faisans !
Le plus connu est le lophophore Resplendissant.
Le genre Crossoptilon : les faisans oreillards
Les faisans oreillards sont des oiseaux originaires de Chine. Trois espèces sont connues : la Brune,
la Bleue et la Blanche. Le mot Crossoptilon signifie "plumes à franges", expression qui fait référence
aux plumes déliées de la queue de ces oiseaux.
Le hoki Brun
C'est probablement le seul oiseau qui a gardé, chez nous, le nom que lui donnaient
les indigènes de Chine : "Ho-Ky", qui
signifie "poule de feu". On le nomme aussi
parfois oreillard Brun ou crossoptilon Brun.
Le hoki Brun devrait être le seul à porter ce
nom de hoki, car c'est la seule des 3 espèces
ainsi nommée dans son pays d'origine.
L'espèce Bleue est, quant à elle, nommée "Ma-Ky".
Théoriquement, on devrait dire hoki
Brun, oreillard Bleu et oreillard Blanc, mais
l'habitude fait que l'on parle souvent de hoki
Brun, hoki Bleu et hoki Blanc. Les appellations de crossoptilon Brun, crossoptilon Bleu
et crossoptilon Blanc seraient plus exactes.
Le hoki Brun vit dans les régions montagneuses et rocheuses du centre-nord-est
de la Chine, parmi les buissons, les bois de
pins et autres conifères, et les rochers.
Comme beaucoup de faisans, il vit en groupes et les couples se forment au moment de
la reproduction.
Le hoki Brun est un faisan piocheur,
c'est-à-dire qu'il se sert de son bec (à la
manière d'une pioche) pour rechercher sa
nourriture dans le sol : racines, bulbes, graines, vermines...
Sa masse importante ne l'incite pas au vol, il préfère courir.
L'oreillard Bleu
"Ma-Ky", qui signifie "poule-cheval",
était le nom donné par les Chinois à ce faisan. L'oreillard Bleu préfère en effet courir
que voler et sa rapidité de course (identique
à celle du cheval, disait-on) lui avait valu ce
nom.
Ses moeurs sont tout à fait semblables à
celles du hoki Brun. Ses plumes étaient
recherchées pour l'ornementation des chapeaux des "mandarins militaires", puis,
après la révolution, pour celle des chapeaux
des dames occidentales.
L'oreillard blanc
Dans la nature, l'oreillard Blanc se nourit comme les autres oreillards de bulbes et
de racines, qu'il trouve avec son bec dans le sol, mais aussi de diverses baies.
Il est monogame.
Le genre Lophura : les gallofaisans
Les Gallofaisans (ou faisans-poules) sont nombreux ; ils regroupent 11 espèces et de nombreuses
sous-espèces.
En général, ce sont des faisans assez forts, avec une
queue ramassée. des
caroncules sur la
face, des tarses forts avec un éperon, des
ailes arrondies. Les mâles sont colorés,
tandis que les femelles sont à dominante brune.
Certaines espèces sont huppées, mais aucune ne présente
une collerette ou des faucilles.
Le faisan Argenté
Il vit sur les versants des montagnes,
jusqu'à une altitude de 2000 m, dans les
forêts denses de bambous et de buissons.
Il semble que le faisan Argenté soit
moins farouche que d'autres espèces. Il préfère courir que voler. Il n'est plus très
abondant dans son habitat et il y a probablement
plus de faisans Argentés dans les élevages
que dans la nature.
Les divers individus faisans Argentés
rencontrés dans nos volières présentent parfois une grande variabilité, due sans doute à
des restes de croisements entre les différentes sous-espèces. C'est un faisan d'assez
forte corpulence, qui reste cependant élancé et élégant.
Le faisan Swinhoë
Il est originaire se l'île de Formose (aujourd'hui Taïwan) où il habite dans les
forêts montagneuses à moyenne altitude.
Le faisan de Bulwer
Il préfère courir que voler. C'est vers avril qu'il commence à parader.
Cette parade est d'ailleurs assez particulière en ce sens que ses caroncules se gonflent sous
l'afflux de sang de manière spectaculaire.
Le faisan Noble de Bornéo
Comme leur nom l'indique, les faisans
Nobles de Bornéo habitent l'île de Bornéo : le
petit au sud de l'île ainsi que dans l'île de
Bangka ; le grand au Sarawak et dans le nord
de Bornéo. Ces faisans vivent dans des forêts
chaudes (température moyenne de 28°C) et
humides (hygrométrie proche de la saturation)
de basse altitude. Ils sortent rarement à découvert. La parade du mâle ressemble à celle du
faisan Argenté, avec des battements d'ailes.
Dans ce genre on connaît aussi : le faisan Impérial, le faisan d'Edwards, le faisan de
Salvadori, le faisan de Vo-Quy, le faisan Prélat...
Le genre Gallus : Les coqs sauvages
Pour tout savoir sur les coqs sauvages, voir la rubrique :
Le genre Catreus : Le faisan de Wallich
Le faisan de wallich est le seul représentant du genre.
Ce faisan vit dans l'Himalaya (nord de
l'Inde, Népal et partie orientale du Pakistan
jouxtant l'Inde). Il affectionne particulièrement les endroits difficiles d'accès : ravins,
falaises et rochers où poussent des hautes
herbes, des buissons et des arbres rabougris,
entre 1200 et 3000 m d'altitude ; l'hiver, il
descend plus bas.
Il vole peu (son vol est lourd), ne se
perche pas volontiers dans les arbres et préfère passer la nuit à terre. Pour chercher sa
nourriture (racines, bulbes, vers ... ), il gratte
le sol avec son puissant bec et ses pattes. Il
est monogame, ce qui ne l'empêche pas de
vivre en petits groupes. La parade du mâle
n'est pas spectaculaire.
Le genre Phasianus : Les faisans ordinaires
LES FAISANS ORDINAIRES, appelés aussi faisans communs, faisans de chasse ou
faisans des bois, forment le genre le plus important avec, selon Jean Delacour, 2 espèces et
34 sous-espèces, sans compter les mutations et tous les hybrides.
Toutes les sous-espèces présentent des
caractères communs :
- queue longue, effilée, formée de 18 plumes
avec des franges déliées ; la queue ne se
déploie pas beaucoup horizontalement ;
plumes centrales barrées, plumes de couverture courtes ;
- ailes arrondies ;
- présence chez le mâle, de chaque côté de la
tête, d'une grande caroncule rouge ;
- ni huppe, ni collerette ;
- tête du mƒle vert métallique ;
- tarses moyens, de couleur gris corne teinté
de brun ; courts ergots chez le mâle ;
- bec vert jaunâtre ;
- femelles de couleur assez uniforme, le coloris dominant étant un brun sable marqué de
noir et de fauve.
Le biotope du faisan commun n'est pas la
forêt profonde, ni la haute montagne,
comme c'est le cas pour de nombreux faisans. Il préfère les zones découvertes avec
des herbes, des roseaux, des buissons et des
arbres isolés, à moyenne et basse altitude.
On le trouve aussi à proximité de l'eau.
En hiver, les faisans se tiennent en petits
groupes. Le mâle est polygame et s'entoure
de 2 ou 3 femelles durant la saison de reproduction. Sa parade est latérale : il tourne le
cou, le dos et la queue du côté de la femelle et
dresse les touffes latérales de sa tête. Son
chant pourrait se traduire par "korrk-kok",
un cri bref, rauque et strident qui s'entend de
loin et trahit sa présence dans la nature. Ce cri
est précédé et suivi de battements d'ailes vifs.
Le genre Syrmaticus : Les faisans à longue queue
ON DISTINGUE 5 ESPECES de faisans à longue queue : faisan d'Elliot, faisan de Hume, faisan de
Mikado, faisans Yamadoris, faisan Vénéré.
Ces faisans ont en commun plusieurs
caractéristiques : pas d'ornements particuliers
à la tête ; la queue (plate, étroite et allongée) est composée de 16 à 20 plumes et
peut se déployer horizontalement lorsque les oiseaux sont excités : la paire de plumes centrales
est plus longue que les autres (d'où le nom de faisans à longue queue).
Le faisan Vénéré
Le faisan Vénéré vit à l'origine dans les
hautes collines boisées (entre 300 et 2000 m
d'altitude) du centre et du nord de la Chine.
Faut-il y ajouter les régions d'Europe (la
France en particulier) et d'Amérique du
Nord où cet oiseau a été introduit pour la
chasse ? Je pense que non, car s'il s'y reproduit naturellement, on ne peut considérer
qu'elles font partie de son biotope d'origine.
Les moeurs du faisan Vénéré sont semblables à celles des autres Syrmaticus. Il vole
très bien par rapport à d'autres faisans et la
parade du mâle est simple : il fait gonfler les
plumes de son cou et de sa queue, bat des
ailes, mais surtout pousse de nombreux cris :
c'est le plus bruyant des Syrmaticus.
Le genre Chrysolophus : Les faisans à colerette
Le faisan doré
Le faisan Doré est originaire des montagnes de moyenne altitude du centre de la
Chine, où il vit encore en nombre important.
Bien que ce soit le plus populaire de
nos faisans de volière, on ne connaît pas très
bien son mode de vie dans la nature. C'est un
faisan plutôt sédentaire. Il quitte chaque
matin son abri nocturne à la recherche de sa
nourriture et retourne se percher la nuit
venue. Son habitat semble être constitué de
biotopes lui permettant de se dissimuler
(arbres, bambous, buissons ... ).
Cet oiseau vole bien, mais il
préfère souvent s'enfuir en courant.
Le faisan Doré est connu depuis fort
longtemps. L'historien grec Hérodote (484-
425 av. J.-C.) le décrit (fort mal) à partir de
fresques égyptiennes.
Le faisan doré a donné de nombreuses mutations dont le faisan Isabelle.
Le faisan de Lady Amherst
L'habitat du faisan de Lady Amherst
jouxte celui du faisan Doré, en Chine. Il est
cependant situé un peu plus au sud-est et les
habitats de ces 2 faisans ne se mélangent pas.
De plus, le faisan de Lady Amherst vit à une
altitude plus élevée, entre 3000 et 4000 m,
parfois jusqu'à 5000 m. Il est encore abondant. Il adore les massifs de bambous sauvages,
dont il mange les bourgeons. Il ne redoute ni le
froid ni la neige, mais quand ses points
d'abreuvement sont gelés, il est obligé de
descendre en plaine pour boire, après quoi il
remonte aussitôt. En automne et en hiver, les
faisans de Lady Amherst se regroupent en
bande de 20 à 30 individus. Mais, dès la fin
de l'hiver, chaque mâle choisit un territoire
où il essaye d'attirer plusieurs femelles. Il
vole plus volontiers que le Doré.
Le genre Polyplectron : Les faisans éperonniers
Le nom d'éperonnier ou celui de Polyplectron vient du fait que cet oiseau possède 2
ou 3 ergots à chaque tarse.
Les éperonniers sont de petits faisans.
Les mâles des espèces Napoléon et Bornéo
ne mesurent que 50 cm (avec la queue), les
plus grands ne dépassent pas 75 cm. Ils n'ont
pas de caroncules, mais la peau de la face est
plus ou moins dénudée. Certaines espèces
portent une huppe et une crinière. La queue
est longue, formée de 16 à 24 plumes. Les
ailes sont arrondies, les tarses longs. Le coloris d'ensemble est assez terne, mais ce qui
rend cet oiseau attractif, c'est la présence
(sauf chez une espèce) d'ocelles chatoyants,
comme chez le paon. C'est un animal calme,
gentil et qui s'apprivoise facilement.
Actuellement, on reconnaît 6 espèces d'éperonniers : à Queue bronzée, de Rothschild, de Germain,
Chinquis, de Bornéo, Napoléon (ou de Palawan).
Le genre Rheinartia : Les rheinartes
Le genre Rheinartia ne comprend qu'une
espèce, divisée en 2 sous-espèces :
- Rheinartia ocellata ocellata (Elliot) : rheinarte d'Annam
- Rheinartia ocellata nigrescens Rothschild :
rheinarte Malais.
Le rheinarte est un grand oiseau à la
queue démesurée. Il s'apparente aux argus
par plusieurs de ses caractères, mais il a été
jugé assez différent pour être classé dans un
genre à part.
Le mâle n'acquiert sa grande queue qu'à
l'âge de 3 ans. Elle s'accroît à chaque mue
pour atteindre son maximum à l'âge de 5 ou
6 ans.
Cet oiseau habite les forêts épaisses et
humides de basse et moyenne altitude, où il
est difficile à observer. La parade du mâle est
du type latéral, sa queue très comprimée ne
lui permet pas de faire la roue. Il possède
une arêne de parade comme l'argus. La
femelle pond dans les arbres, 2 oeufs à chaque
ponte (plusieurs pontes sont possibles chaque
année), à partir de la troisième année. C'est
une bonne mère, qui doit nourrir au bec ses
jeunes pendant les premiers jours.
Le genre Argusianus : Les argus
Le genre Argusianus
comprend une espèce divisée en 2 sous-
espèces :l'argus Géant et l'argus de Gray , auxquelles, il faut peut-être
ajouter une troisième
sous-espèce :l'argus
Biponctué (qui n'est connu que par un fragment de plume !).
Les argus habitent les régions rocailleuses et sèches des grandes forêts de basse
et moyenne altitude (jusqu'à 1 200 m). Ils
sont difficiles à observer malgré leur grande
taille.
La nourriture de l'argus se compose de
fruits, graines, larves, fourmis, etc. Il consomme peu de verdure, semble-t-il. Mâle et
femelle vivent la plupart du temps isolés. Le
mâle passe le plus clair de son temps aux
alentours de son arêne de parade : un emplacement circulaire de 1 à 1,30 m de diamètre,
déblayé de toutes feuilles et brindilles et piétiné de nombreuses fois, généralement situé
sur un sommet ou un promontoire d'un versant. Les femelles sont attirées par la parade
et les cris du mâle.
L'argus Géant est un grand faisan (le mâle mesure de 1,7 à 2 m) qui présente une
huppe et une crinière ; les rémiges secondaires des ailes et les plumes centrales de la
queue sont très développées, les rémiges
primaires très dessinées.
Le genre Pavo : Les paons
Le genre Pavo, qui regroupe les paons
asiatiques et ses dérivés, comprend 2
espèces :
- Pavo cristatus Linné : paon Bleu. Cette
espèce a donné 3 mutations et un hybride
fixé :
- le paon Blanc
- le paon Panaché
- le paon Nigripenne
- le paon Spalding.
- Pavo muticus, le paon Spicifère, comprenant 3 sous-espèces.
Le paon du Congo fait, quant à lui, partie
du genre Afropavo.
Les paons sont des oiseaux de basse et
moyenne altitude ; ils vivent jusqu'à 1 000 m,
rarement plus. Ils apprécient les espaces
découverts : arbres isolés avec buissons, bordures des cours d'eau, proximité des cultures.
Les troupes sont composées d'un mâle et de
plusieurs femelles, parfois accompagnées de
quelques jeunes.
Le paon Bleu, appelé parfois paon Indien
ou paon Royal, est originaire de l'Inde et de
l'île de Ceylan (actuel Sri Lanka). Il lui
arrive de fréquenter les villes, les villages et
les temples, où il est nourri par la population
locale. C'est l'oiseau national de l'Inde et il
n'est pas en danger d'extinction.
Les paons Spicifères
Le nom Spicifère, qui signifie littéralement "porte-épi", est dû à la forme de la
huppe de ce paon qui ressemble à un épi, par
opposition à celle du paon Bleu qui est disposée en éventail.
Le nom
systématique muticus signifie "muet" : cette
espèce n'est en fait pas muette, mais ses cris
sont nettement moins désagréables que ceux
du paon Bleu. Beaucoup de naturalistes
considèrent le paon Spicifère comme étant
encore plus beau et majestueux que le Bleu.
On l'appelle aussi paon Vert pour le démarquer de son cousin le paon Bleu.
Les Spicifères ont les mêmes moeurs et
habitudes que les Bleus. Ils sont peut-être
plus farouches, car ils ne sont pas protégés
comme en Inde. La sauvegarde de ce bel
oiseau dans son milieu naturel devient urgente.
Le genre Afropavo : Le paon du Congo
Le genre Afropavo ne comprend qu'une
seule espèce, Afropavo congensis
Chapin : le paon du Congo.
La découverte de cet oiseau date du 20ème
siècle. C'est un fait assez rare pour un si gros
oiseau , mais ce qui est encore plus étonnant,
c'est que son habitat est l'Afrique. C'est
donc le seul faisan ni ne soit pas asiatique.
Les paons du Congo aiment bien se
percher et semblent faire leur nid en hauteur
dans les arbres. La végétation sombre est
leur lieu favori. La femelle est fertile à 1 an
et le mâle à 18 mois.
Le paon du Congo, plus petit que ses
cousins asiatiques, s'en distingue par plusieurs points importants : forme de la huppe,
absence de traîne et d'ocelles.
Il est aussi beaucoup plus petit : le mâle mesure de 64 à 70 cm et pèse de 1,3 à 1,5 kg.
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