Les oies étrangères
Africaine
Oies Belges
de Celle
de Combat de Steinbach
de Diepholz
d'Emden
Empordá
Frisée du Danube
Grise de Russie
de Guinée
de Lippe
de Poméranie
Pondeuse Allemande
Tchèque
Tchèque huppée


Tous ces textes sont extraits des ouvrages avicoles

Africaine
L'oie Africaine ressemble à l'oie de Guinée, mais elle est de corpulence plus forte et moins élégante. De plus, elle possède une bavette ; ce qui est à proscrire chez l'oie de Guinée.
Elle n'est pas (encore) reconnue en France.



Oies Belges
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De nombreuses races d'animaux sont communes à la Belgique et à la France - l'élevage ne connaît pas de frontières -, en particulier les races flamandes, car la région flamande est en partie française et en partie belge. C'est le cas des oies Flamande, d'Hergnies et de la Meuse (à consulter à la rubrique :"Les oies françaises").
L'oie de la Semois
Originaire du bassin de la Semois, en Belgique, comme le canard du même nom ; sans standard et probablement disparue. C'était une petite oie de 4 à 5 kg ; le jars était généralement blanc, et l'oie blanche avec la tête et le dos gris.
L'oie de la Vire et du Ton
De petite taille, cette oie grise était élevée dans les vallées de la Vire et du Ton (province du Luxembourg, en Belgique). Elle était sélectionnée pour le rendement en chair ; c'était une oie économique vu les faibles frais de nourriture consommée.
Sa description : aspect robuste ; corps large, court et arrondi ; poitrine large ; tête grosse et arrondie ; bec gros, court, de couleur jaune orangé, avec onglet rose ; grands yeux à iris brun ; tarses forts, de couleur rosée.
L'oie de Wiers
V. Pulinckx-Eeman, rédacteur en chef de la rubrique avicole de Chasse et pêche, auteur (belge) de l'ouvrage les Races de palmipèdes par l'image (1926), est le mieux placé pour nous parler de cette race : " Dans les parties marécageuses des frontières belgo-françaises baignées par l'Escaut, s'élève une race de petites oies au plumage blanc relevé d'un heurt gris-bleu sur le front. On rencontre dans cette variété assez bien de sujets ayant une espèce de petite huppe sur le haut de la tête. Cette huppe de couleur foncée fait l'effet d'une brosse. La tête est fine, le cou court et peu plissé ; la poitrine plate, plus large que profonde ; vu de dessous, le corps est ovale ; la queue est horizontale. Le bec peu ridé, assez long, s'avance haut sur le front ; il est jaune orange, devenant rose vers le bout ; l'onglet est rose très pâle. L'oeil, assez grand, est bleu ; le tour en est jaune pâle. Les pattes, très fortes, sont ocre jaune et les ongles pâles. Cette variété semble dériver de l'oie Flamande, sélectionnée au point de vue précocité. Elle est grasse à 2 mois et demi ou 3 mois, alors qu'il faut au moins le double de temps pour les autres oies."

de Celle
On l'élève depuis 1948 dans les environs de Celle, en Allemagne, à partir d'oies de campagne brunes et tachetées brun et d'oies de Guinée. C'est une oie de grandeur moyenne (le jars pèse de 5 à 6,5 kg ; l'oie de 4 à 6 kg). C'est un animal productif fournissant une chair abondante ; les oeufs doivent peser au minimum 130 g.
Ses principales caractéristiques sont : une poitrine bien arrondie, un fanon simple, une musculature forte ; un bec de couleur chair clair à orange (onglet de couleur corne clair) ; des yeux à iris brun, entour‚ d'un anneau couleur jaunâtre à rouge ; des tarses forts, de couleur chair clair. Le plumage de la tête, du cou et de la poitrine est brun cuir clair ; celui du ventre et de l'arrière-train est blanc et celui des épaules, du dos, des ailes et des pattes est brun, avec un liseré clair.

de Combat de Steinbach
La Thuringe est la province d'origine de cette race (région de Steinbach et de Brotterode). Elle a été sélectionnée comme oie de combat à partir d'oies de campagne et d'oies de Guinée à la fin du 19ème siècle. C'est une oie vigoureuse, vive et mobile, de taille moyenne (le jars pèse de 6 à 7 kg ; l'oie de 5 à 6 kg), à l'attitude fière. Le corps est puissant, un peu compact et bien développé, sans fanon. Le bec est de couleur jaune orangé (avec onglet et denture noirs). Les yeux sont grands, les iris brun foncé, entourés d'un fin anneau jaune. Les tarses puissants sont de couleur jaune orangé. Cette race existe en 2 variétés de plumage : bleu clair et cendrée.



de Diepholz
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Cette oie blanche de taille moyenne (le jars pèse 7 kg ; l'oie de 5,5 à 6 kg) a vu le jour dans la deuxième moitié du 19ème siècle : elle a été sélectionnée dans le comté de Diepholz à partir d'oies fermières. Le bec et les tarses sont rougeâtres (onglet plus pâle) ; les yeux ont un iris bleu foncé, entouré d'un étroit anneau jaune orangé.

d'Emden
La ville d'Emden a donné son nom à cette race d'oie. C'est une grande oie au corps massif et long, au long cou de cygne, à la panouille double ne touchant pas le sol. Mais, malgré son gigantisme, cette oie doit rester élégante. Le jars doit peser de 11 à 12 kg et l'oie de 10 à 11 kg ; les oeufs à couver pèsent au minimum 170 g. Le coloris du plumage est entièrement blanc (quelques plumes grises sont admises chez les jeunes de première année) ; le bec est de couleur orange (onglet tirant sur le rose) ; l'iris des yeux est bleu clair, entouré d'un mince filet rouge ; les tarses sont rouge orange.

Empordá
Origine.- Espagne ; plaine d'Empordá, en Catalogne, où elle est élevée depuis des temps immémoriaux.
Oeufs à couver.- 160 grammes minimum ; coquille blanche.
Masse.- Jars : 6 kg ; oie : 5,5 kg.
Oie de taille moyenne à l'allure élégante, possédant une belle huppe sur la tête et une panouille ventrale double. Traditionnellement élevée pour sa chair excellente mais aussi comme gardien. Sélectionner les meilleurs gardiens, les sujets de masse correcte avec un long cou et une huppe de plumes.

Frisée du Danube
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L'apparition de cette race est due à une mutation des plumes qui, sauf celles de la poitrine et du cou, sont devenues frisées. Son origine est le sud-est de l'Europe bords du Danube, de la mer Noire, Hongrie et Crimée. Elle est parfois nommée oie de Sébastopol. Lors de la guerre de Crimée (1854-1856), les alliés franco- anglais importèrent dans leurs pays cette curieuse oie frisée. Chez nous, elle fut présentée pour la première fois à l'exposition universelle de 1889, mais elle reste rare en raison de son élevage délicat. C'est essentiellement une oie d'agrément, pas une oie de production. Il est logique que, quand on élève un animal pour son aspect extérieur, ici les plumes frisées, la sélection au point de vue de la production soit négligée. La femelle n'est pas une grande pondeuse ; les oeufs pèsent 120 g. C'est une oie blanche de masse moyenne (jars : 5 à 6 kg ; oie : 4,5 à 5 kg).

Grise de Russie
Origine.- Russie.
Oeufs à couver.- 160 grammes minimum ; coquille blanche.
Masse.- Jars : 5 à 6 kg ; oie : 4,5 à 5,5 kg.
Pâturant volontiers ; corps puissant, large et profond ; taille et masse moyennes.

de Guinée
Il est curieux que cette oie porte le nom de Guinée, puisqu'elle descend d'une oie asiatique : l'oie Cygnoïde, qui niche dans le sud de la Sibérie, le nord de la Mongolie, le centre de la Mandchourie et hiverne en Chine. Cette oie fut importée et domestiquée en Europe au 18ème siècle. Jamais aucune oie n'a porté autant de noms : oie de Chine, oie de Moscaire, oie du Japon, oie de Sibérie, oie du Siam (pour la variété blanche) - toutes ces appellations évoquant son origine asiatique - mais aussi oie de Guinée et oie de Gambie - certains auteurs lui assignant une origine africaine - et encore oie Cygnoïde, du nom de son ascendant (l'oie cygne), à cause de sa ressemblance avec le cygne que certains n'avaient hésité à désigner comme son ancêtre
C'est une oie au port élancé et gracieux à l'allure élégante et vive ; les particularités de la tête avec sa caroncule et son liseré blanc en font un oiseau d'ornement aussi bien qu'un oiseau de rapport en chair fine et abondante.
Le jars doit peser 5 kg, l'oie 4 kg et les oeufs 120 g. La femelle couve bien, si on lui laisse ses oeufs.

de Lippe
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Oie au corps assez long et large port‚ presque horizontalement ; queue courte ; poitrine pleine et arrondie ; abdomen sans panouille ; masse : jars de 6,5 à 7 kg, oie de 5,5 à 6 kg ; oeufs de 140 g ; grands yeux à iris bleu, filet oculaire jaune rouge ; tarses et bec orange ; plumage blanc.

de Poméranie
C'est une assez grosse oie (jars : 8 kg oie : 7 kg), de forme ovoïde, à la poitrine large et profonde, qui pond des oeufs de 170 g ; avec bec rose à rouge orangé ; yeux à iris bleu ou brun, filet oculaire rouge ; tarses rouge orangé. Il existe 3 variétés d'oie de Poméranie : la blanche, la grise et la gris tacheté. Chez cette dernière, la tête, une partie du cou, la partie inférieure du dos, les cuisses, la queue et le plumage des épaules sont brunâtres ; les plumes des épaules, des cuisses et de la queue possèdent un liseré blanc ; le reste du corps est blanc.

Pondeuse Allemande
C'est une oie de taille moyenne, au corps profond et arrondi, qui présente les caractéristiques suivantes : abdomen avec double panouille ; masse : jars de 6,5 kg, oie de 5,5 kg ; oeufs de 170 g ; iris des yeux bleus, cerclé de jaune orange ; tarses courts et puissants, orangés ; bec jaune orange ; plumage blanc.

Tchèque
Origine. Bohême et Moravie ; régénéré par l'apport de sang nouveau vers 1930 et 1980.
Oeufs à couver.- 120 grammes ; coquille de couleur blanche.
Masse.- Jars : 5 à 5,5 kg ; oie : 4 à 5 kg.
Type fermier, svelte et rustique, bien en chair. Plumage abondant et duveteux. L'oie est une très bonne couveuse. A élever sur parcours herbeux.

Tchèque Huppée
Origine.- Bohême et Moravie ; sélectionnées à partir de l'oie Tchèque.
Oeufs à couver.- 120 grammes ; coquille de couleur blanche.
Masse.- Jars : 5,4 à 6,6 kg ; oie : 4,4 à 5,6 kg.
Oie de grandeur moyenne, avec cou légèrement courbé, tête moyenne surmontée d'une huppe bien développée. Oie vagabonde, bonne chair, bonne pondeuse, bonne couveuse.

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